29 avril 2024

✎ Mes actions

✸ Je me suis lancée dans l'apprentissage plus approfondi de l'application Notion. C'est un outil flexible et couteau suisse qui permet de s'organiser au niveau des documents, notes, bases de données, mise en page, etc.

Je l'utilisais déjà pour organiser les séquences, récits et illustrations du roman graphique sur lequel je travaille en ce moment, à propos du Liban.

Cette fois-ci, c'est dans le cadre de mon auto-entreprise que j'ai créé un template pour m'y retrouver. Entre mes trois activités professionnelles, j'ai besoin d'avoir une vision globale.

✸ Dans le but de présenter l'association et nos outils pédagogiques, j'ai envoyé le dossier de presse 2024 de Wiquaya à trois journalistes.

☀ Mes joies

✸ J'ai reçu les stickers renforcés avec mon logo d'illustration qui permettent de sceller les enveloppes mais aussi les petits autocollants "fait main/maison".

Sticker autocollant

✸ J'ai envoyé deux illustrations pour Paris et Bruxelles ! J'espère qu'elles arriveront en bon état.

✸ Il y a déjà eu des participations à la vente éphémère de Wiquaya ! C'est encourageant et stressant à la fois.

☽ Mes peines

✸ Mon inscription au Syndicat français des art-thérapeutes en tant que professionnelle a été refusée.

𓆸 Mes découvertes

✸ Dans le cadre d'un sommet d'art-thérapie sur 4 jours, j'ai visionné quelques conférences. La première, de François Lacroix, que j'ai choisie de présenter ici porte sur l'Art-thérapie et nouveaux média.

Elle s'organise en deux axes. Le premier concerne la place du corps dans les thérapies virtuelles médiatisées où virtuel ne s'oppose pas au réel. Puis, "la force des communautés faibles" (Dominique Cardon) où intime est lié au public.

Les ressources que j'ai trouvées intéressantes sont un site pour faire de la musique en ligne en séance d'art-thérapie, ainsi que le projet Inside Out du photographe JR.

✸ La seconde, de Stéphane Arnoux, m'a beaucoup touchée. Elle concerne la médiation artistique avec public en grande précarité. Elle a beaucoup fait écho à mes expériences au sein d'associations de droits humains.

Comment intervenir auprès d'un public qui n'est pas forcément demandeur de soin et dont les besoins nécessaires à la survie (physiologiques et sécurité) ne sont pas complétés ? Comment justifier l'intérêt de séances de médiation artistique auprès d'eux et d'elles ?

Parmi tout le contenu fourni, une phrase de l'intervenant m'a particulièrement impactée : "La violence peut être accueillie dans les règles du contenant." Je trouve ce parti-pris pertinent et nécessaire. Quand on subit autant d'injustices dans la vie, il est compréhensible et légitime d'être en colère, d'être sur la défensive, etc. Pourquoi ne pas accueillir cette violence, et lui attribuer une connotation positive et constructive ?

✸ Je me suis noyée dans l'univers de l'artiste Ilse Moore qui fait un travail phénoménal de photographie sous l'eau.

Photographie sous l'eau